Les sort des chefs d’État africains renversés

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Une semaine après sa destitution par sa garde rapprochée, le désormais ex-président gabonais, Ali Bongo Ondimba, est « libre de ses mouvements » et peut se rendre à l’étranger pour raisons médicales. L’annonce a été faite mercredi 6 septembre par le Comité pour la transition et la restauration des institutions, sur instruction de son chef, le général putschiste Brice Oligui Nguema.

Selon plusieurs sources, Ali Bongo Ondimba,placé en résidence surveillée juste après le putsch du 30 août, pourrait s’envoler bientôt pour le Maroc où il a ses habitudes.

Plusieurs chefs d’Etat africains destitués par la force n’ont pas tous eu la même chance. C’est le cas par exemple du général Ibrahim Baré Maïnassara duNiger. Celui-ci a été abattu le 9 avril 1999 par les éléments de sa propre garde rapprochée, sur le tarmac de l’aéroport militaire de Niamey.

Le 11 avril 2019, le président soudanais Omar el-Béchir, qui dirigeait son pays de manière autoritaire depuis 1989, est arrêté par l’armée avant d’être destitué puis emprisonné. L’ancien président a été jugé pour corruption et possession illégale de devises étrangères. Il n’a toujours pas recouvré la liberté.

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