Les autorités n’ont pas communiqué le bilan à ce stade, car «les évaluations étaient en cours», mais l’attaque a été revendiquée par le groupe terroriste Jnim, lié à al-Qaïda.
Mardi, une alliance de groupes armés pro-gouvernementaux du nord du Mali s’est dissociée des hostilités récemment relancées contre l’armée par d’autres groupes signataires d’un important accord de paix avec le gouvernement central.
La plateforme des mouvements du 14 juin 2014 d’Alger, communément appelée la Plateforme, écrit dans un communiqué « qu’elle n’est nullement engagée dans la confrontation armée en cours ou à venir avec l’État du Mali ». Elle les « condamne » et exprime un soutien « sans faille » au gouvernement.
Le nord du Mali est le théâtre depuis fin août d’une reprise des hostilités de la part de groupes armés à dominante touareg contre l’armée malienne et d’une intensification des attaques djihadistes. Cela se juxtapose aux violences toujours en cours dans le centre et à l’expansion djihadiste au nord et à l’est.