Lors de la cérémonie officielle de remise de la liste électorale provisoire 2024-2025 aux partis politiques, le Président de la Commission Électorale Indépendante (CEI) a annoncé qu’une nouvelle révision électorale avant l’élection présidentielle de 2025 ne sera pas possible.
« Notre calendrier ne nous laisse pas le temps de faire une nouvelle révision électorale avant l’élection de 2025. »
Cette déclaration met un terme aux revendications de certaines formations politiques qui réclamaient une réouverture exceptionnelle de la liste électorale avant le scrutin présidentiel.
Un calendrier électoral déjà chargé
Selon la CEI, les délais restants avant l’élection ne permettent pas d’entamer un nouveau processus de révision, qui implique :
✅ L’inscription de nouveaux électeurs
✅ La correction d’éventuelles erreurs
✅ L’intégration des changements d’état civil (décès, naturalisations, etc.)
La liste électorale provisoire, actuellement en cours de consultation, devra être validée après les phases de contestation et de corrections pour aboutir à une liste électorale définitive.
Une décision qui divise la classe politique
L’opposition conteste cette position, affirmant que des milliers de citoyens pourraient être exclus du scrutin faute de mise à jour du fichier électoral. Le PDCI-RDA et d’autres partis ont exprimé leur mécontentement, soulignant qu’en 2015 et 2020, des révisions exceptionnelles avaient été réalisées en période électorale.
🔹 Le pouvoir en place, de son côté, considère que le respect du calendrier électoral est prioritaire pour garantir la tenue d’une élection crédible et apaisée en 2025.
Cette déclaration du Président de la CEI pourrait donc relancer les tensions politiques à l’approche du scrutin.
