Le général Abdourahamane Tchiani a lu vendredi un communiqué à la télévision nationale du Nigeren tant que « président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie », la junte qui a renversé le président élu Mohamed Bazoum.
Le nouvel homme fort du pays était le chef de la garde présidentielle depuis 2011. Il a justifié son putsch par « la dégradation de la situation sécuritaire » au Niger, confronté aux attaques djihadistes.
Le général Abdourahamane Tchiani a estimé que sous le président déchu Mohamed Bazoum, il y avait « le discours politique » qui voulait faire croire que « tout va bien », alors qu’il y a « la dure réalité avec son lot de morts, de déplacés, d’humiliation et de frustration ».
Selon lui, « l’approche sécuritaire actuelle n’a pas permis de sécuriser le pays en dépit de lourds sacrifices consentis par les Nigériens et le soutien appréciable et apprécié de nos partenaires extérieurs ».