Lors de son échange avec la diaspora ivoirienne, Tidjane Thiam a exprimé son indignation face aux critiques et remises en question concernant son engagement en Côte d’Ivoire. Il a notamment dénoncé les attaques dont il fait l’objet, insistant sur l’image négative que cela renvoie du pays à l’international.
“Je suis connu et respecté”
L’ancien patron du Crédit Suisse et actuel président du PDCI-RDA a souligné le paradoxe entre la reconnaissance qu’il reçoit à l’étranger et le rejet dont il est victime dans son propre pays. Il a cité ses échanges avec des personnalités influentes comme Marc Carnet et le Premier ministre du Canada, qui saluent son retour en Afrique pour contribuer au développement.
« Ce que tu fais est remarquable. C’est une bonne chose qu’une personne comme toi retourne en Afrique pour contribuer au développement de son pays. »
Une remise en question de sa nationalité ivoirienne ?
Tidjane Thiam a également dénoncé les allégations sur sa nationalité ivoirienne, certains évoquant l’article 48 de la loi de 1961 pour la remettre en question.
« Et maintenant, on invoque l’article 48 de la LOI de 1961 pour prétendre que je ne suis pas IVOIRIEN ? Vraiment, on en est là ? »
Un débat qui interroge sur l’avenir politique en Côte d’Ivoire
Alors que la Côte d’Ivoire s’achemine vers de nouvelles échéances électorales, cette polémique autour de Tidjane Thiam soulève des questions sur l’acceptation des personnalités issues de la diaspora dans la sphère politique nationale.
Que pensez-vous de cette situation ? La Côte d’Ivoire doit-elle être plus ouverte aux talents de sa diaspora pour son développement ?