La polémique ne semble pas près de désenfler. Depuis une semaine, Karim Benzema est un sujet de discussion chez les politiques. Conséquence des lourdes accusations proférées à son égard par Gérald Darmanin. « Mr Karim Benzema est en lien, on le sait tous, notoire, avec les Frères Musulmans », avait-il lancé à la télévision, regrettant sa compassion sélective lorsqu’il adresse « toutes (ses) prières pour les habitants de Gaza victimes une fois de plus de ces bombardements injustes qui n’épargnent ni femmes, ni enfants », sans avoir une pensée pour les victimes israéliennes du Hamas.
Le ministre de l’Intérieur en a remis une couche, mercredi, à l’occasion d’un déplacement à Abou Dhabi. « On peut se demander ce que fait un footballeur à tweeter une opinion politique et que, quand il le fait, il le fait de façon sélective. Je pense personnellement que ça cache quelque chose et ne pas le voir c’est être naïf », a-t-il lancé lors d’une rencontre avec des membres de la communauté française à la résidence de l’ambassadeur de France.
Ça cache quelque chose
« On peut se demander pourquoi le ministre de l’Intérieur réagit au tweet d’un footballeur, mais quand il touche 20 millions de personnes, je pense que c’est mon rôle de dénoncer cela », a-t-il poursuivi alors que l’avocat du joueur d’Al-Ittihad avait fait savoir au lendemain de la sortie tonitruante du pensionnaire de la Place Beauveau qu’il allait porter plainte contre Gérald Darmanin.
