« Par Faute de Moyens Financiers, Je N’ai Pas Pu Sauver Ma Mère »

La chanteuse ivoirienne Claire Bahi s'est confiée avec émotion sur la perte tragique de sa mère en 2008, décédée faute de moyens financiers pour une opération. Elle lance un vibrant appel à chérir les mères et annonce un hommage lors de son concert en août.

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À l’approche de la Fête des Mères, la chanteuse ivoirienne Claire Bahi, figure emblématique du Coupé-Décalé, a partagé des confidences poignantes sur une douleur qui l’habite encore profondément : la perte prématurée de sa mère, disparue en 2008 à seulement une quarantaine d’années. Un décès qu’elle attribue, avec une immense tristesse, au manque de moyens financiers.

Dans un témoignage émouvant relayé par Media Prime Mag, Claire Bahi a ouvert son cœur, révélant les circonstances tragiques du décès de sa mère. « Par faute de moyens financiers, je n’ai pas pu sau-ver ma mère… » a-t-elle confié, les mots chargés d’une douleur toujours vive. Sa mère était gravement malade et nécessitait une opération coûteuse pour un pacemaker, dont les frais s’élevaient à trois (3) millions de francs CFA. Malgré les efforts, la famille n’avait pu réunir qu’un million cinq cent mille francs CFA.

Le récit de Claire Bahi est d’autant plus déchirant qu’il met en lumière la dure réalité de l’accès aux soins pour de nombreuses familles. « Les médecins nous ont demandé d’avoir quelqu’un qui pouvait se porter garant avant d’opé-rer notre maman. Il n’y avait personne pour se porter garant. Ma mère qui était sur un bran-card prête à être opé-rée. Mais par faute de moyens financiers, nous sommes donc rentrés à la maison avec notre maman. » Cette situation, où l’espoir de guérison fut anéanti par les contraintes financières et administratives, représente la plus grande douleur de la chanteuse. « C’était péni-ble ! Voir sa mère souf-frir et être im-puis-sante. Ma plus grande dou-leur. »

Au-delà de la souffrance personnelle, Claire Bahi a tenu à rendre hommage à celle qui a été son inspiration première. Elle a révélé que c’est sa mère qui l’a encouragée à se lancer dans la musique, alors qu’elle-même se destinait initialement à la danse et au mannequinat, notamment après son rapatriement de France. « Si je suis aujourd’hui chanteuse, c’est grâce à ma mère. C’est ma mère qui m’a motivée à faire de la musique. » C’est sur les conseils de sa mère qu’elle s’est tournée vers les disc-jockeys pour l’aider à faire ses premiers pas dans ce qui allait devenir sa carrière à succès.

La perte de sa mère est une blessure qui ne s’est jamais refermée. « Je ressens beaucoup de tris-tesse à chaque célébration de la fête des mères. Jusqu’à aujourd’hui, je souf-fre de la per-te de ma mère. Chaque fois que je prends des c-oups, je pense à ma mère, me disant que si elle avait été là, j’aurais bénéficié de son réconfort maternel. »

À travers son témoignage, Claire Bahi lance un appel vibrant à tous ceux qui ont la chance d’avoir encore leur mère en vie : « J’envie ceux qui ont encore leur mère vi-vante. Profitez au maximum d’elles… Chérissez votre maman. Rendez la heureuse. » Elle insiste sur l’importance de témoigner amour et reconnaissance, car une mère, c’est « vraiment tout ».

En mémoire de sa mère et pour partager ce moment intime avec ses fans, Claire Bahi compte lui rendre un hommage spécial lors de son prochain concert au Palais de la Culture de Treichville, prévu en août. Un moment qui promet d’être chargé d’émotion et de résonner comme un cri d’amour filial.

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