En visite en Côte d’Ivoire, le Président du Ghana, John Dramani Mahama, a lancé un appel fort aux États membres de la CEDEAO et de l’Alliance des États du Sahel (AES), soulignant l’importance de l’unité régionale.
🔹 Un appel à la réconciliation entre la CEDEAO et l’AES
Lors de son discours à Abidjan, Mahama a déclaré :
🗣️ « C’est mieux d’être à 15 qu’à 3… », en référence à la scission qui a vu le Mali, le Burkina Faso et le Niger quitter la CEDEAO pour former l’AES.
En retour, lors de son passage dans un pays membre de l’AES, Mahama a tenu un discours tout aussi conciliant :
🗣️ « La CEDEAO doit reconnaître les pays de l’AES… », appelant ainsi à un dialogue pour éviter une fracture durable au sein de l’Afrique de l’Ouest.
🔹 Un contexte régional tendu
L’AES, créée en 2023, regroupe le Mali, le Burkina Faso et le Niger, trois pays qui ont rompu avec la CEDEAO, dénonçant un manque de soutien face aux défis sécuritaires et économiques. Cette division risque d’affaiblir la coopération régionale et de perturber les échanges économiques et diplomatiques.
🔹 Quel avenir pour la coopération en Afrique de l’Ouest ?
Le plaidoyer de John Dramani Mahama vise à éviter une fragmentation de la région, alors que des sanctions économiques et politiques pèsent sur les relations entre les deux blocs. Reste à voir si cette médiation portera ses fruits.
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