M. Bozizé, qui s’était emparé du pouvoir en 2003 par un coup d’Etat avant d’être renversé 10 ans plus tard par des rebelles, a été condamné jeudi à cette peine par contumace comme deux de ses fils et 20 autres co-accusés, dont des chefs rebelles importants.
Ils ont tous été condamnés aussi pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat » et « assassinats », selon le jugement lu par Joachim Pessire, Premier président de la Cour d’appel de Bangui qui juge en première instance pour les affaires criminelles.
Le jugement ne précise ni les crimes ni la période concernés.
M. Bozizé, 76 ans, réfugié au Tchad jusqu’en mars 2023, date à laquelle il s’est exilé en Guinée-Bissau, est le coordinateur de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), la principale coalition rebelle centrafricaine formée en décembre 2020 et qui poursuit une guérilla dans le Nord du pays.