Nicodème croise Géraldine, surnommée « La rococo » dans ce secteur réputé pour le commerce de la chair, qui lui propose sa compagnie. Le couple ainsi formé commence par boire et manger du poisson. Avant de prendre la direction d’un coin appelé « Douala by Night », non loin de Song-Mahop, où une chambre est louée. Jusque-là, rien de spécial.
Mais, à en croire Géraldine, au petit matin, elle est réveillée par un bruit de serrure. Elle constate que son client, qui lui avait offert plusieurs bières la veille, est en train de s’en aller. La jeune femme lui demande pourquoi il part ainsi, « sans dire au revoir ». Nicodème grommelle : « J’ai déjà payé, non ? ». Géraldine, qui veut aussi se lever, passe la main sous l’oreiller où elle a glissé ses sous-vêtements, sa bague et une chaînette dans la nuit, avant de passer au « travail ». Il n’y a plus rien. Elle interpelle son client, qui ne lui répond plus, ouvre la porte et sort.
Géraldine lance alors un cri d’alerte, et Nicodème est coincé dans le couloir de l’auberge, son sac sur le dos. Sa « livreuse », vêtue d’un pagne, est sortie aussi.