Ali Bongo Ondimba autorisé à quitter le pays

« Compte-tenu de son état de santé, l’ancien président Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements », a annoncé dans un communiqué lu à la télévision nationale le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI), le 6 septembre

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« Il peut s’il le souhaite se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a ajouté Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole de la transition gabonaise.

Fin de la résidence surveillée ?

Depuis la prise de pouvoir des militaires dirigés par le général Brice Clotaire Oligui Nguema – désigné président de la transition -, l’ancien chef de l’État était retenu à son domicile privé de La Sablière, dans le nord de Libreville.

Son téléphone avait été confisqué. Ali Bongo Ondimba était en compagnie de son fils adoptif, Bilal, mais affirmait ne pas avoir son médecin auprès de lui et être sans nouvelles de sa femme, l’ancienne première dame Sylvia Bongo Ondimba, et de ses fils Jalil – retenu avec sa mère au palais présidentiel – et Noureddin.

L’ancien président, qui briguait un troisième mandat lors du scrutin présidentiel du 26 août, a également été reçu la visite du président centrafricain Faustin-Archange Touadéra, le 5 septembre, qui était accompagné par le président de la transition.

C’était d’ailleurs l’un des objectifs de la médiation du Centrafricain : obtenir qu’Ali Bongo Ondimba puisse quitter le Gabon. L’ancien président pourrait se diriger vers le Maroc, où il avait suivi une partie de ses soins après son accident vasculaire cérébral de 2018.

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