L’affaire entourant la santé de l’artiste Samy Succès a suscité une réaction vive de la part de Gbi de Fer, qui a pris la parole pour dénoncer ce qu’il perçoit comme de l’ingratitude et des attaques injustifiées. Ses propos, rapportés par Media Prime Mag, éclairent une controverse sur le soutien apporté aux artistes ivoiriens.
Gbi de Fer a commencé par une mise en garde : « Vous connaissez très bien le mode de vie de Samy Succès. Ne nous obligez pas à parler. » Il a ensuite fustigé ceux qui critiquent Karim Ouattara, figure présentée comme un bienfaiteur de l’artiste : « Si vous êtes incapable de dire merci à Karim Ouattara pour le soutien qu’il a apporté à Samy Succès en lui offrant une voiture, parce qu’il marchait ici, évitez de le salir. » Il a fermement demandé d’« Arrêtez de dire des insanités contre des personnes qui apportent de l’aide aux artistes de Côte d’Ivoire. Ne les découragez pas. »
L’intervention de Gbi de Fer prend une tournure politique lorsqu’il compare les régimes successifs en matière de soutien à la culture. « En matière de soutien aux initiatives culturelles, le régime de ALASSANE OUATTARA est mieux que le régime de Gbagbo Laurent. » Il a argumenté : « Le régime de ALASSANE OUATTARA possède beaucoup de cadres qui soutiennent les artistes que le régime de Gbagbo. »
Poursuivant sa critique de l’ère Gbagbo, Gbi de Fer a été particulièrement acerbe : « à part BOGA DOUDOU, quel cadre du régime de Laurent Gbagbo soutenait des initiatives culturelles. Ce sont uniquement certaines artistes femmes qui étaient soutenues pour des raisons de jouissance. Ces pauvres artistes femmes tu vois leur bouche allongée à force de gémir sous ce régime. D’autres sont décédées. Ne nous obligez pas à parler. »
La virulence de ces propos révèle des tensions sous-jacentes et des rancœurs tenaces au sein du milieu artistique et politique. Gbi de Fer a conclu son intervention en appelant à la paix pour Samy Succès : « Foutez moi la paix. Samy Succès est malade. Souhaitons lui prompt rétablissement point. »
Cette déclaration, qui mêle défense de Karim Ouattara, indignation face à l’ingratitude, et comparaison politique, met en lumière les clivages persistants dans le soutien aux arts et à la culture en Côte d’Ivoire, souvent perçus à travers le prisme des affiliations politiques.