En pleine campagne pour l’élection présidentielle d’octobre 2025, la candidate Simone Gbagbo a tenu à clarifier son positionnement face aux critiques et aux rumeurs persistantes.
Des voix s’élèvent pour suggérer que sa participation, perçue par certains comme un manque de moyens ou une faiblesse, aurait pour unique but de légitimer la candidature du Président sortant, Alassane Ouattara.
L’ancienne Première Dame a utilisé un ton ferme pour mettre fin à ces spéculations :
« Il y en a qui me disent comme tu es faible et tu es femme, et en plus tu n’as pas beaucoup de moyens, tu t’en vas accompagner la candidature de M. Alassane Ouattara… »
Elle a ensuite réaffirmé son indépendance et sa détermination politique:
« Je leur ai dit que je n’accompagne personne. Je n’ai jamais accompagné quelqu’un. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais accompagner quelqu’un. »
Pour Simone Gbagbo, sa présence dans la course n’est pas un acte de soutien, mais un acte de nécessité démocratique. Elle considère que la seule façon d’agir est de se présenter, rendant la compétition possible et nécessaire.
L’objectif est clair : « Aller aux élections, ne pas laisser M. Alassane Ouattara seul candidat, c’est bien ».
Sa candidature est donc présentée comme une forme de résistance active au principe du scrutin à candidat unique, cherchant à préserver un semblant de pluralisme démocratique malgré l’exclusion des autres figures majeures de l’opposition.
